Le parc national du Serengeti

Le Serengeti se mérite ! (voir  distances dans rubrique Pratique). Pour y parvenir, il faut passer obligatoirement par la piste qui part du haut du cratère du Ngorongoro. Piste genre tôle ondulée. Pendant quatre heures. Le paysage se transforme, splendide. Après la porte du Serengeti, on entre sur une plaine immense, l'horizon est sans fin sur 360°. 

Deux phacochères par ci, 9 girafes par là, une longue file de gnous qui rentrent du Kenya pour donner naissance à leur progéniture au mois de février, l'herbe du Serengeti verdissant de nouveau à partir de novembre-décembre. 

Nous bifurquons sur une nouvelle piste qui pénètre plus profondément dans ce parc aussi grand que la Slovénie. Les paysages changent, des arbres apparaissent, les animaux se multiplient. Et la piste devient boueuse. Le 4x4 se balance un peu plus, sans pour autant nous inquiéter, il traverses de multiples nappes d'eau laissées par l'orage de la nuit précédente. Par-dessus les hautes herbes encore sèches, un léopard pointe son nez (ci-dessous) , moment de grâce, il vient sur nous, c'est incroyable, il traverse notre piste, passe devant notre véhicule, le guide lui-même n'en croit pas ses yeux.

Un autre jour, (il faut rester au moins deux jours) ce ne sont pas moins de 14 lionnes qui nous fascinent, couchées sous un arbre, repues du festin de la veille. Puis, un nouveau léopard allongé sur la haute branche d'un arbre dépouillé scrute l'horizon. Puis... Je ne vais tout de même pas tout vous raconter !